La bombe de l’insécurité semble avoir été amorcé à Port-au-Prince, une ville livrée aux groupes armés. Près d’une vingtaine de cas de kidnapping ont été recensés depuis le mercredi 22 septembre à aujourd’hui. Un mort a été recensé ce dimanche 26 septembre 2021, à la Rue de la Réunion, à Port-au-Prince, lors d’un énième d’enlèvement.
Les bandits armés font le gros lot depuis plusieurs jours, les cas de kidnapping se comptent par 3 à 5 personnes quotidiennement.
La Police Nationale d’Haïti (PNH) est quasi absente, seulement quelques poignées d’hommes ont été constatés dans certains carrefours faisant des inspections routières afin de freiner l’« industrie du crime » à Port-au-Prince.
Rappelons que presque tous les otages sont jusqu’ici aux mains de leurs ravisseurs, le cas de Marie Frantzie Siméon, une journaliste culturelle, a été enlevée à l’avenue Christophe dans la soirée du 23 septembre – les ravisseurs réclament 3 millions de dollars américains en échange de sa libération.
Aussi, Vanessa Toussaint – en visite en Haïti (300 millions us), la mère d’un chanteur haïtien figure sur cette liste ainsi qu’un jeune étudiant de l’UniQ, Sébastien Marc Antoinio Sainvil, et au moins 8 autres personnes. Kidnappé depuis le 29 août dernier, le chanteur “Money G” de son vrai nom Jean Junior Marcellus, a été libéré après deux versements.