Lors de l’inauguration du barrage de Marion le 1er mai 2021, le rival de l’opposition Jovenel Moïse a annoncé avoir des « plans » pour les kidnappeurs. Le président de la République a annoncé de nouvelles dispositions pour contrecarrer le kidnapping qu’il qualifie de majoritairement « politique ».
« Travay pa w si se kidnape moun, travay pa w si se kreye ensekirite nan peyi a, mesyedam kidnapin yo n ap travay pou nou paske gen de gwoup, gen de antrènman k ap fèt nan peyi a la, y ap travay pou yo rive sou nou », a laissé entendre Jovenel Moïse, d’un air enfantin et comique.
Contesté depuis le 7 février dernier, JoMo a déclaré que 80% des cas de kidnapping sont « politiques ». Pointant du doigt le secteur politique, il a révélé que les cas de séquestration sont bel et bien planifiés, et que « les exécutants kidnappent pour inciter le peuple à la révolte ».
« Pèp ayisyen an pa egare ankò, je yo klere kounya », s’est vanté Jovenel Moïse, qui appelle les auteurs intellectuels à suspendre cette pratique malfaisante afin d’éviter toutes « persécution politique et plénitude ».
