Des dizaines de milliers de personnes venant de différents secteurs de la société civile ont foulé le macadam, ce dimanche 14 février, pour dire non à la dictature de Jovenel Moïse et exigent également le respect scrupuleux de la Constitution amendée de 1987.
Cette marche a été annoncée par la société civile haïtienne et embrassée par les secteurs politiques de l’opposition.
À Delmas 60, la police qui a essuyé quelques jets de pierre a riposté en tirant du gaz lacrymogène. Un des policiers a reçu un jet de pierre en plein visage et est blessé à la bouche.
Me Gédéon Jean a rappelé qu’il n’y a plus de débats sur la fin du mandat de Jovenel Moïse. Il a affirmé que l’article 134-2 de la Constitution est clair et ne prête à équivoque.
L’ancien sénateur de l’Ouest, Antonio Cheramy, dit Don Kato, a félicité la participation massive de la population à cette marche pacifique dont l’un des principaux objectifs consiste à signifier à Jovenel Moïse que son mandat est arrivé à terme depuis le 7 février 2021 et que rien ne justifie sa présence au Palais national en violation de la Constitution du pays.
Jeff Jean Joseph