Suites aux fracassantes révélations du New-York Times sur les plausibles causes d’assassinat de Jovenel Moïse citées par des proches – l’un des témoins, Marie Esther Antoine, est à présent sommée par l’ex Première dame Sophia Saint Rémy Martelly –via ses avocats – de maintenir ses accusations ou les infirmer.
En effet, dans les lignes d’un article du NY Times daté du 12 décembre 2021, la journaliste Maria Abi-Habib a rapporté les témoignages de plusieurs membres de la famille du défunt président, de ses proches et fréquentations, parmi eux Marie Esther Antoine, une des dirigeants de campagne de JoMo.
Celle-ci a révélé au journal américain que M. Moïse que beaucoup de points de mésentente s’étaient accentués entre elle et les Martelly voulant à tout prix faire du 58e président une “marionnette”. Étant contre cette emprise car elle était chargée d’embellir l’image du feu président en public, Esther Antoine finissait par être conçu comme une menace pour le frère du dealer de drogue Kiko Saint-Rémy [Sophia].
Toujours citée par le NY Times, le témoin a affirmé avoir été convoqué en pleine nuit une fois au domicile de la famille Martelly pour être réprimandée de ne pas les avoir tenus informés de chacun des déplacements de M. Moïse.
Mme Antoine – après s’être rebellée en affirmant qu’elle ne travaillait que pour le compte de Jovenel Moïse, pas pour les Martelly – avait été pris de travers par Sophia avec cette phrase amère : « Jovenel Moïse est une propriété ».
Suite à la publication de l’article “Le président haïtien dressait une liste de narco-trafiquants. Ses tueurs l’ont saisie” par le NYT.