Les 13 et 14 novembre marqueront à jamais la mémoire des habitants de La Saline. En 2018, au moins 70 personnes ont été tuées, par balles ou lynchage, par des bandits à lorsqu’un sous-commissariat fait face au bidonville.

Ce 13 novembre 2020, les États-Unis d’Amérique ont réitéré que justice soit faite aux victimes de cette zone de non-droit, et appelé les autorités haïtiennes à agir.

 »À l’occasion du deuxième anniversaire des violences des 13 et 14 novembre 2018 à La Saline, les États-Unis renouvellent leur appel à la justice pour les victimes de La Saline. Nous exhortons le gouvernement haïtien à accélérer et à intensifier ses efforts pour amener les auteurs à une justice attendue depuis longtemps. », peut-on lire sur le site de l’ambassade des États-Unis en Haïti.

En rappel, dans son enquête, la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) avait pointé du doigt plus de 70 personnes, dont des autorités étatiques et deux anciens policiers, Jimmy Cherisier alias Babekyou et Gregory Antoine alias Ti-Greg, comme co-auteurs du dit massacre. Les noms de Pierre Richard Duplan, ex-délégué départemental de l’Ouest et maire de Port-au-Prince et Fednel Monchéry, ex-directeur général au Ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales avaient figurés dans la liste des suspects.

Pooshy Rosana