Depuis le 10 décembre 2020, date marquant la journée internationale des Droits de l’homme, les violons ne s’accordent plus entre le pouvoir en place et les pays dites amis d’Haïti. Après la sortie du Core Group qui s’est dit inquiet par rapport aux derniers décrets pris par Jovenel Moïse, les États-Unis s’expriment.
Dans un tweet publié le lundi 14 décembre sur son compte twitter, l’Ambassade américaine en Haïti s’est dit inquiétée au regard des pleins pouvoirs dont dispose Jovenel Moïse qui dirige par décret.
“Les États-Unis ne sont pas les seuls à s’inquiéter de l’érosion continue de la démocratie en Haïti, de l’absence d’élections législatives et de la gouvernance par décret”, a-t-elle écrit sur Twitter.
Il faut dire que ce revirement vient seulement quelques jours après le département du trésor a sanctionné deux anciens officiels de l’administration de Jovenel Moïse, et un ancien policier, ont été indexé d’avoir été auteur et coauteur du massacre de Lasaline.
Jeff Jean Joseph