Moins de 5 jours après la fin constitutionnelle de son mandat présidentiel, Jovenel Moïse implante sa dictature en Haïti.
Malgré les conférences de presse, les appels à la mobilisation contre le régime PHTK, la prestation de serment du juge Joseph Mécène Jean Louis, aucune démonstration de l’opposition politique–radicale–ne semble arrêter ‹‹Nèg bannann nan›› sur son chemin.
Arrestation et mise à la retraite de juges, avis de recherche contre certains de ses opposants, répression des forces policières vis-à-vis des manifestations anti-gouvernementales, et récemment la nomination par arrêté présidentiel de 3 nouveaux juges à la Cour de cassation, le président de facto agit en toute légitimité.
Si les protestations du 7 février 2021– pour exiger le départ de Jovenel Moïse du pouvoir– n’ont pas fait recette, toutefois le Me André Michel et ses complices annoncent une énième journée pour dénoncer la présence du Chef de l’État dans les locaux du Palais national et appeller à son départ. Dans l’attente, pourrait-on déduire que l’opposition a jusqu’ici échoué à sa mission qui consiste à ‹‹préserver la démocratie›› ?
Pooshy Rosana