Plusieurs milliers d’Haïtiens –dont des sans-papiers– risquent d’être sans logement, et d’être expulsés des Bahamas après que l’exécutif de Nassau et le Gouvernement des Bahamas ont décidé de lancer un processus de démolition de plusieurs «bidonvilles» haïtiens aux Bahamas et les déconnecter des services communautaires.
Le processus juridique en cours se poursuivra au cours de la semaine prochaine et 20 000 personnes environ risquent d’être affectées par cette décision, dont la plupart résidents sur l’île de New Providence, qui loge la capitale.
Toutefois, si cette décision refait surface à chaque année, les représentants légaux des Haïtiens vivants dans les quartiers urbains informels des Bahamas essayent d’annuler la démolition des maisons, et ont dénoncé «une prétendue politique dictatoriale » de l’exécutif de Nassau pour rentrer en possession de biens.
L’un des avocats, Fred Smith, a déjà déposé un appel urgent demandant à la justice de prolonger l’ordonnance interdisant au gouvernement d’expulser les habitants de leurs communautés, mais jusqu’ici rien ne semble intimider l’objectif de Nassau.
Pooshy Rosana