Les autorités judiciaires du pays, en ignorant les revendications des greffiers qui ont entamé une grève depuis le 28 juillet 2020, ont ouvert, le lundi 5 octobre 2020, l’année judiciaire.
Dans cette situation, un bras de fer est lancé entre les autorités judiciaires et l’Association Nationale des Greffiers Haïtiens (ANAGH).
Martin Ainé, Président de l’association, a annoncé qu’à travers les 18 juridictions du pays les mots d’ordre de la grève sont maintenus.
«L’ANAGH informe tout le secteur judiciaire en particulier et tous les justiciables en général, que la grève entamée depuis le 28 juillet 2020 se poursuit jusqu’à la pleine et entière satisfaction des revendications des Greffiers et Commis-parquets», a-t-il déclaré.
Pour la levée de la grève, comme conditions, les l’ANAGH exige: l’augmentation des salaires des greffiers, reconnaissance légale du Syndicat des greffiers haïtiens (SYGH) et une carte de débit leur doit être accordée.
Wilner Jean