Le président Luis Abinader a déclaré que trop d’Haïtiens [illégaux] occupent les travaux d’agriculture et de construction en République dominicaine, et estime que l’heure est venue pour les Dominicains de travailler. Il appelle les entreprises à révoquer les sans-papiers haïtiens, ainsi que ceux qui n’ont pas un permis de travail.
Depuis son arrivée à la tête du pouvoir, le chef de l’État dominicain veut résoudre le problème migratoire une fois pour toute. Une situation qui rend la vie dure aux milliers d’Haïtiens vivant là-bas avec un visa ou sans-papiers. Face aux sanctions annoncées par l’administration d’Abinader, ces Haïtiens pourront se retrouver sans travail durant les trois prochains mois.
L’administration d’Abinader a accordé un délai de 90 jours à toute entreprise qui embauche des sans-papiers pour se mettre en règle. Si non de lourdes sanctions leurs sont réservées.
Face à la situation socio-économique qui sévit en Haïti, des milliers d’Haïtiens se rendent en République voisine avec ou sans visa en traversant des points frontaliers illégalement pour trouver un boulot en terre voisine, soit dans le domaine de l’agriculture ou de la maçonnerie.
Comme conditions pour travailler en République dominicaine, ces compatriotes devaient avoir la résidence du pays ou encore un permis de travail pour ne pas se faire révoquer par les entreprises qui les ont embauchées. Des conditions qui, jusqu’à présent, ne sont pas réunies.
Selon des informations confirmées par notre rédaction, le permis de travail ou la résidence est vraiment difficile à procurer en République dominicaine. Par rapport à cela, faut-il s’attendre à un rapatriement massivement de ces haïtiens ?