James Brendan Foley, un ambassadeur américain, s’est prononcé sur la situation socio-politique et sécuritaire en Haïti. Selon lui une intervention des États-Unis pourrait être nécessaire sur le territoire national gangrené par l’insécurité.
Le diplomate a pris en compte l’assassinat choquante de l’ex chef de l’État, Jovenel Moïse, au pouvoir le dans la nuit du 7 au 7 juillet dernier ; la détérioration de la Police Nationale d’Haïti (PNH) actuellement défaillante et infectée de mauvais policiers.
Ambassadeur des États-Unis d’Amérique en Haïti en 2003, M. Brendan Foley a pris le soins d’établir le parcours d’Haïti – et l’implication de son pays dans l’histoire d’Haïti – de 1915 à nos jours, mais particulièrement en 2003 et 2004, grande période de troubles político-sécuritaire en Haïti face à l’ère Aristide. Le chaos régnait à Port-au-Prince et ses villes voisines.
Selon James B. Foley, face à la crise actuelle, l’Oncle Sam a deux options : une intervention internationale majeure, dirigée par les États-Unis, afin de ramener l’ordre et la paix en Haïti pour construire un État moderne ; reculer afin de permettre aux Haïtiens de chercher leur voie et l’avenir de leur pays [sauf que des milliers de personnes périraient avant cette équilibre voit le jour, a-t-il averti].
L’ex représentant affirme que les États-Unis font déjà face à d’énormes défis et responsabilités mondiaux, le cas du retrait américain en Afghanistan et ravivemenr de l’accord sur le nucléaire iranien.
L’administration Biden semble donc obligé d’adopter une partie de la deuxième option en laissant les Haïtiens de choisir leur propre destin pour une amélioration significative du pays. Toutefois il reste méfiant sur la réalisation des élections et la stabilité en Haïti sans l’aide des USA et de leurs partenaires. Un redéploiement doit être envisageable [et une priorité] par l’ONU pour la tenue d’élections réussies ainsi que pour la survie du prochain gouvernement.