Le Collectif Défenseurs Plus a dénoncé, dans un communiqué, des menaces de mort à l’encontre son co-directeur Antonal Mortimé, sa famille et des membres de l’organisation par certaines personnes dans le secteur des droits humains et certains groupes politiques.
Selon le communiqué, M. Mortimé reçoit ces menaces après la nomination de sa femme, Guylande Mésadieu, au Conseil électoral provisoire (CEP) très contesté.
En dépit de tout, Antonal Mortimé promet qu’il reste attaché aux causes populaires. «Le leadership de Monsieur Mortimé pourrait être mis à l’épreuve par la participation de son épouse au Conseil électoral provisoire (CEP) dans ce contexte difficile, mais, en sa qualité d’avocat militant, défenseur des droits humains et activiste du mouvement social haïtien, depuis plus de 20 ans, il restera toujours au sein des masses populaires et continuera à les appuyer dans la lutte pour la démocratie en Haïti et le développement durable du pays», lit-on.
À rappler qu’Antonal Mortimé et Guylande Mésadieu, membres du parti politique «Rasin kan pèp la», ont tous été expulsés.
Wilner Jean