Le président américain Joe Biden délègue en Haïti, sa sous-secrétaire d’Etat à la sécurité civile, à la démocratie et aux doits de l’homme, Uzra Zeya. Elle séjournera en Haïti et au Panama du 12 au 16 octobre prochain.
Cette décision a été prise 24 heures après l’audition de Daniel Foote devant la commission des affaires étrangères du congrès sur le cas d’Haïti.
Dialogue politique inclusif dirigé par les Haïtiens qui conduira à des élections libres et équitables ; comment Haïti peut offrir une meilleure sécurité à tous ses citoyens ; et le soutien aux migrants haïtiens de retour, seront au menu des discussions entre la sous-secrétaire d’État américaine à la sécurité civile, à la démocratie et aux droits de l’homme, Uzra Zeya et le premier ministre Ariel Henry, selon une note du département d’Etat américain.
La sous-secrétaire d’Etat s’entretiendra également avec le ministre de la justice Listz Quitel pour discuter de l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse, les massacres de la Saline, du Bel Air et de Grand Ravine.
L’émissaire américaine rencontrera aussi « les responsables de l’OIM et l’UNICEF en vue de les remercier pour l’aide humanitaire et des efforts de reconstruction après le tremblement de terre du 14 Août dernier, y compris l’aide au gouvernement haïtien pour l’accueil des migrants haïtiens », peut-on lire dans le communiqué de presse.
Après son passage en Haïti, la sous-secrétaire d’Etat américain se rendra ensuite au Panama pour une rencontre avec le président Panaméen Laurentino Cortizo pour discuter de la sécurité.
« Le dialogue de sécurité de haut niveau du 14 octobre fera progresser la collaboration en cours entre les États-Unis et le Panama pour relever conjointement les défis migratoires régionaux, lutter contre le blanchiment d’argent et le trafic de drogue, et renforcer le respect des principes démocratiques dans la région », poursuit le communiqué du département d’état américain.
La diplomate compte enfin se rendre à Darien pour s’informer des efforts des organisations panaméennes, américaines et internationales en vue d’adresser les problèmes liés « à la migration irrégulière et fournir une aide humanitaire aux demandeurs d’asiles et aux migrants vulnérables », conclut le département d’état.