Depuis plusieurs mois le système judiciaire haïtien reste paralysé en raison des mouvements de protestation lancés par les greffiers. Un handicap qui a fortement secoué, depuis 2 mois, le bon fonctionnement des cabinets d’instruction.
Sans négliger les crises socio-politique et sanitaire qui secouent le pays actuellement.
Les autorités s’apprêtent à lancer la nouvelle année judiciaire alors que les mésententes se multiplient.
Entre l’exigence des allocations substantielles dans le budget pour le CSPJ (Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire), et la rénovation de nombreux tribunaux dans les 18 juridictions, faite par les associations de juges; la grève des greffiers qui exigent de meilleurs conditions de travail et la menace des magistrats, le 3e pouvoir devra s’entendre à satisfaire, ou non, les revendications de ses protégés.
Pooshy ROSANA