Plusieurs cartes d’identité de la société Dermalog ont été détruites un peu partout à travers le pays suite à la découverte d’une puce dans ses composants. Vraisemblablement initié par des citoyens de Bel-Air (un quartier anti-PHTK et zone de conflit entre gangs), le mouvement a connu une ampleur nationale car beaucoup de personnes, s’interrogeant sur l’utilité de cette microplaquette ont dénoncé «un système retraçable du président Jovenel Moïse».
L’initiative a été applaudi par divers dirigeants de l’opposition politique, tandis que d’autres n’ont pas mis l’eau à la bouche pour dénoncer cette pratique insensée, prouvant l’ignorance de certains “aveugles politiques”.
En rappel, le 11 mars 2020, l’administration Moïse-Jouthe, dans un décret adopté dans le journal officiel «Le Moniteur», avait fait l’obligation à chaque citoyens Haïtiens d’avoir une identification et celle-ci se fait par la Carte d’Identification Nationale Unique (CINU), communément appelée “Carte Dermalog”.
Entre source de soupçon de blanchiment et d’espionnage, cette nouvelle identifiant a connu bien des périples face aux accusations de la l’opposition politique.