Mardi à 18h 08 locales, les cloches des églises ont retenti et les mosquées ont lancé simultanément l’appel à la prière, à l’heure exacte à laquelle l’explosion du port de Beyrouth ravageait la capitale libanaise le 4 août dernier. À l’entrée du port, plusieurs centaines de personnes, pour la plupart vêtues de blanc, se sont réunis pour rendre hommage aux victimes.
La déflagration a fait plus de 170 morts et 6 000 blessés alors que le bilan risque d’augmenter. Actuellement près de 300 000 Libanais sont sans-abris, et les dégâts matériels sont considérables, a fait savoir les autorités locales.
Outre le séisme provoqué par l’explosion, un séisme politique a été provoqué par la population mécontente sur la gestion des autorités, puisqu’elles ont été avertit du risque que représente le nitrate d’ammonium. Une situation tendue qui a provoqué la chute du gouvernement libanais lundi.
Pooshy ROSANA