La cheffe des Nations Unies (ONU) aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a affirmĂ©, mercredi 29 juillet, qu’Emmanuel Constant, nommĂ© Toto Constant, l’ancien chef paramilitaire, qui a Ă©tĂ© expulsĂ© des États-Unis, le 23 juin dernier, doit rĂ©pondre devant la justice pour les “horribles violations des droits humains commis au cours des annĂ©es 1990”.
Emmanuel «Toto» Constant, 63 ans, s’est impliquĂ© en 1994 dans le massacre de Raboteau (GonaĂ¯ves) au cours duquel des militaires et paramilitaires ont attaquĂ© ce quartier.
Alors qu’il est possible, selon SĂ©rard Gasius, le commissaire du gouvernement des GonaĂ¯ves, de ne pas garder Emmanuel «Toto» Constant en prison pour absence de documentation sur le massacre, Mme Bachelet a dĂ©clarĂ© qu'”on ne peut permettre aux auteurs d’actes aussi graves d’Ă©chapper Ă la justice.