Le leader de Pitit Dessalines sort de son silence et se prononce contre l’organisation du référendum prévu pour le 27 juin prochain. Jean-Charles Moïse prône la violence pour stopper ce projet. L’ancien Sénateur critique l’hypocrisie de la communauté internationale par rapport à ce projet.
“N’importe quel citoyen qui loue sa résidence pour l’organisation de ce référendum va se trouver dans le même panier que Jovenel Moïse. Il subira le même sort réservé à ce dernier », lance l’ancien candidat à la présidence, rappelant que la Constitution haïtienne en son article 284-3 est contre le changement de la Constitution par voie référendaire.
S’agissant des écoles nationales et les lycées, Jean-Charles Moïse qui était dans un long mutisme enjoint à la population de saboter les matériels prédisposés pour ce référendum et d’y mettre le feu. « Ce référendum n’a pas pour objectif de résoudre les problèmes socio-politique et économique. De préférence, ce sera pour donner la possibilité à la communauté internationale de récupérer nos ressources naturelles, pour protéger les Tèt kale et les dilapidateurs de l’argent PetroCaribe », fustige l’ancien sénateur Moïse.
Le dirigeant de Pitit Dessalin minimise les positions du Parlement européen, du Département d’État américain et de l’OEA qui se sont positionnés contre l’organisation du référendum. « 20 millions de dollars ont été mis à la disposition de l’UNOPS, le PNUD pour faciliter la tenue de ce projet. Ce sont eux qui commandent des matériels alors que les Nations-Unies dénoncent ce référendum. Cela prouve qu’elles ont un plan macabre contre les Haïtiens », dénonce Jean-Charles Moïse.