Au centre-ville de la capitale, Port-au-Prince, une journée de tension a été imposée sur le bitume.
Dans les parages des facultés d’ethnologie et de droit, des étudiants protestataires réclamaient justice pour l’un de leurs camarades, Grégory Saint-Hilaire, fusillé vendredi soir à l’École normale supérieure par un agent de sécurité du Palais national.
Des agents de l’UDMO (Unité départementale de maintien de l’ordre) ont été dépêchés sur les lieux afin de calmer la tension avec du gaz lacrymogène, sous les jets de pierres des étudiants protestataires.
Outre la situation qui dégénère, faut-il rappeler que l’Inspection général de la Police Nationale d’Haïti (IGPNH) a déjà annoncé ce matin l’ouverture d’une enquête sur ce dossier afin de punir les principaux responsables. Malgré la prédiction, rien ne semble apaiser la frustration des égaux du regretté Grégory Saint-Hilaire jusqu’ici.
Pooshy ROSANA