Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a été arrêté en fin d’après-midi, ainsi que son Premier ministre Boubou Cissé, par des militaires en révolte. Les soldats révoltés fraternisé avec des manifestants réclament depuis des mois la démission du chef de l’état.
”Les deux hommes ont été conduits par les soldats dans des véhicules blindés à Kati, ou se trouve le camp Soundiata Keïta, à une quinzaine de kilomètres de Bamako”, a informé le service de communication du gouvernement malien.
Quelques heures après l’éclatement d’une mutinerie à Kati mardi, la situation s’est mué en coup d’état. La communauté internationale, et notamment la France ont apporté leur soutien en déployant 5 100 soldats au Sahel, en particulier au Mali, dans le cadre de l’opération antidjihadiste Barkhane.
De son côté, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé à la ”libération immédiate et sans conditions” des otages et au ”rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel”.
Pooshy ROSANA