Les déportations de femmes enceintes ont commencé mardi dernier et « il y en a des centaines de déportées », a indiqué le directeur des Migrations dans des déclarations aux journalistes à Dajabón, le principal poste frontalier avec Haïti.
M. GarcÃa a assuré que les expulsions étaient effectuées “dans le respect des droits de l’homme et avec toutes les garanties d’une procédure régulière”.
« Ce n’est pas une belle image, nous devons l’admettre. Mais notre responsabilité, du président de la République et du Conseil des migrations, est de protéger nos citoyens », a déclaré M. Garcia, soulignant que la République Dominicaine exerce son « droit en tant qu’un État souverain. »
Diverses ONG ont dénoncé que des agents de l’immigration ont détenu un groupe de femmes enceintes aux portes d’un hôpital de la capitale dominicaine et les ont immédiatement expulsés.
Le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR), une ONG haïtienne qui travaille avec les déportés, a rapporté qu’un groupe de 45 femmes, dont 28 enceintes, ont été expulsées de l’autre côté de la frontière entre la ville dominicaine et la ville haïtienne ce jeudi.