En marge de sa prochaine prestation prévue pour le vendredi 14 mai en République Dominicaine, plusieurs organisations socio-politiques ont déclaré Michel Martely persona non grata dans leur pays, en raison de ses crimes, de sa corruption et de sa misogynie (haine des femmes), lit-on dans la note signée par ces partis.
L’ancien président et chanteur haïtien donnera un concert ce vendredi 14 mai au Hard Rock Café de Santo Domingo.
Par une déclaration, les entités assurent: “M. Martelly, au lieu d’être dans un café, continuer son spectacle dépravé, insipide et misogyne devrait être sur le banc des accusés à la Cour pénale internationale.”
Le document est signé par le Parti communiste du travail (PCT), le Mouvement populaire dominicain (MPD), Agenda Solidaridad, RD, Bloque Popular Jesús Adón, Frente Amplio, Movimiento Rebelde, Comité patriotique «Francisco Alberto Caamaño Deñó», Movimiento Mocano de Solidaridad avec les Peuples, le Comité Dominicain des Droits de l’Homme (CDDH), l’Action Afro-Dominicaine, la Coalition des Organisations Populaires, Sociales et Féministes de Cibao, Fenatrano, entre autres.
Ils considéraient que Martelly était arrivé au pouvoir suite à une fraude électorale, saluée par les Etats-Unis et l’OEA “pour avoir fait du lobbying et présumé dépouillement pendant trois mois, il a été placé à la deuxième place pour le scrutin, alors que sa place était cinquième”.