Le 7 février 2021 marquera sans doute un tournant dans l’actualité haïtienne voire dans monde.
Nombreuses mobilisations ont été envisagées par les anti-pouvoirs, dont de violentes manifestations. Des leaders politiques et quelques-uns de la population, ont déjà structuré un calendrier, qui sera mis en exécution dès dimanche 31 janvier, dans la soirée. Certains évoquent même un ”calendrier du chaos”.
Toutefois, entre le départ du président Jovenel Moïse au pouvoir ou l’échec de l’opposition radicale, l’inquiétude de la population reste majeure. Les plus prudents s’approvisionnent en nourriture, et les révoltés, en caoutchouc.
Seulement, le président PHTK remettra-t-il les clés de l’Exécutif après le 7 février ?
Après avoir pris le pouvoir en 2017–4 ans après, soit en 2021–Jovenel et ses farouches adversaires politiques sont de plus en plus dans l’impasse d’une négociation, alors que le 7 février arrive à grand pas.
L’enjeu reste l’article 134-2 amendé de la Constitution de 1987, qui stipule que l’ ”l’élection présidentielle a lieu le dernier dimanche d’octobre de la cinquième année du mandat présidentiel au lieu du dernier dimanche de novembre”, une phrase simple pour une solution très complexe. Un mandat de 5 ans, dont le début et la fin reste un terrain de guerre au moment où le peuple meurt à petit feu.
Pooshy Rosana